28 avril 2011
Le Givre
Depuis un mois il neige à flots. La nuit dernière
Il a plu. Maintenant sous la froide lumière
Du soleil hivernal le givre immaculé
Étincelle aux rameaux du grand bois constellé.
Quel séduisant tableau! quelle vaste féerie!
Chaque fourré devient une cristallerie;
Et les blancheurs du lait, de la nacre, du sel,
De l’onyx, de l’argent, de la nappe d’autel,
Sur les branches du Pin, du chêne et de l’érable
S’entremêlent dans une harmonie ineffable...
William Chapman, 1912
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